L’Homme est un animal … parmi tant d’autres tant d’un point de vu biologique qu’écologique et cognitif. Les efforts constants et répétés d’Homo sapiens pour s’extraire de cette réalité ont poussé nos sociétés dans les difficultés qu’elles rencontrent actuellement, au risque de nous mener à nos pertes. On ne compte plus les preuves scientifiques, observationnelles, voir émotionnelles rendant compte de cette matérialité. Il est encore tant d’ouvrir les yeux, changé de paradigme et de regard sur le monde. La distinction « animal humain » et « animal non humain » est de plus en plus employé, plus seulement dans la sphère scientifique mais également dans les milieux animalistes et la société civile. Une différence de degré et non de nature nous sépare. Qu’est-ce que cela signifie ? Exactement ce qui est expliqué plus haut : l’Homme est de nature animal, exactement comme un chien, une gazelle, …, une araignée, etc. La différence de degré fait référence au fait que nous fonctionnons TOUS sur les mêmes modes mais les exprimons en fonction de nos besoins, développements cognitifs et interactions avec nos écosystèmes dans leurs ensembles. La théorie évolutionniste de Charles Darwin a mis en évidence cette continuité au sein du Vivant, la phylogénétique, la biologie, l’éthologie (ce en dépit de bien des biais. L’Homme se prenant, à tort comme modèle de référence), … le prouvent irréfutablement jour après jours. Hommes et animaux sont des êtres sentients, percevant le monde chacun à « leurs hauteurs », interagissant avec lui et entre eux, des êtres conscients de leurs individualités, capables d’empathie, d’altruisme, … Des études sous imageries médicales ont permis d’observer l’inconscient en rêves comme le conscient en éveil tant chez l’Homme que chez l’animal. Les « non-humains », en particulier chez les mammifères, les oiseaux et d’autres familles font preuve d’intelligence collective, d’anticipation, d’apprentissage, de transmission, conçoivent outils et stratégies, …, sont marqué par une vie intérieure, une conscience de soi, savent exprimer leurs peurs et les partager, … Bref ! Qu’est-ce qui sépare réellement l’animal humain de l’animal non humain ? Cette différence s’effrite chaque jour un peu plus. Si l’on se fixe sur nos capacités à produire des civilisations « modernes » avec tout ce que cela implique, cela nous distingue-t-il vraiment et pour le mieux ? Les autres espèces intègrent leur environnement, leurs passages ne laissent aucune trace indélébile, elles jouent chacune leurs rôles au sein des écosystèmes sans leur nuire, … Un exemple parmi tant d’autres qui nous amène à la conclusion expresse qu’il est plus que temps de changer nos regards et nos rapports au monde Nous avons un besoin urgent de transition systémique, de nous rapprocher autant que possible de nos natures profondes et de prendre exemple sur les autres formes de vies qui, pour la plupart sont présentes sur cette planète depuis bien plus longtemps que nous.
Nathalie Gorzewska,
BioEvolutionniste : Sensibilisation et accompagnement transitionnel systémique et process symbiotiques
Animatrice Fresque des Nouveaux Récits
Coopératrice Let’s Co_Up
Membre du réseau EkôShère
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